RENCONTRE 

Ce fut notre première approche expérimentale en 1976 conçue au départ par J.P. Batellier, Ingénieur Structure et enseignant à l’Ecole d’Architecture Paris-Villemin où nous nous sommes connus. Aujourd’hui le nom a changé ,privilège des réformes .

LE PROJET

Il s’agit en expression d’une architecture traditionnelle et régionale avec un pignon en pierre au Nord et un pignon solaire en direction Sud + 15degrés  .
Elle a été conçue avec une isolation assez élevée pour l’époque. Les calculs donnèrent G = 1.16 W/m3 °C, pour un volume à chauffer de 510 m3. Les besoins de chauffage furent estimés sur la base des degrés jours des documents CSTB.

Par rapport aux données actuelles, c’est la minoration du renouvellement d’air (on prend maintenant 0,5 vol/h en moyenne qui permet entre autres de baisser le coefficient G).

En fait, maintenant on parle de coefficient GV, ce qui nous éloigne du sens physique des choses à mon sens.

En réalité aujourd’hui tout est justifié à partir de règles lourdes inscrites dans les règles  RT2012 et bientôt RT 2020 et les bâtiments BBC(base consommation )

Les calculs faits à l’origine ont été depuis refaits avec des outils informatiques.
Les données fournies par le propriétaire occupant, très sensibilisé, permettent aussi de se faire une idée du fonctionnement de l’installation solaire.

Le chauffage solaire

Il repose sur un mur Trombe modifié de 60 m2 utiles. Son épaisseur a été volontairement mise à 30 cm. La face intérieure est isolée. On joue donc plus sur l’aspect capteur à inertie lourde que sur un  mur tombe traditionnel parce qu’ici le ciel est très souvent diffus et n’est pas comparable à celui des zones claires comme à Odeillo dans les Pyrénées orientales en altitude  ou Montgenèvre en France dans les alpes du sud
L’air intérieur de l’habitation repasse par des trappes amovibles par le bas du mur.

En partie haute, une trappe fait communiquer l’air à une batterie de soufflage munie d’une batterie électrique et d’une régulation pour s’adapter à différents régimes de fonctionnement, commandés notamment par des sondes placées dans l’enceinte du mur et dans la pièce principale.

Un chauffage de base a été prévu par des câbles électriques noyés dans la dalle (puissance 3 KW). Cette puissance a été prévue pour être apportée par une aérogénérateur.

SERRE 

Une serre devait être ajoutée sur la face sud avec ouverture dans le pignon en liaison avec l’espace séjour .

Cet espace est très bénéfique comme lieu de vie et très répandu en Bretagne du Nord